Fondée avec l’objectif de révolutionner le business, VoltAero aspire à développer des avions hybrides-électriques capables de réduire drastiquement l’empreinte carbone des trajets aériens. L’objectif ? Offrir une alternative aux vols régionaux traditionnels, tout en répondant aux aux attentes des consommateurs de diminuer l’impact sur l’environnement.
À travers son projet phare, le Cassio, VoltAero propose un avion hybride-électrique conçu pour une aviation plus propre et silencieuse. Cette innovation repose sur un système de propulsion unique combinant moteurs électriques et thermiques, permettant une réduction significative des émissions de CO2 sans compromettre la performance.
Le Cassio, véritable vitrine technologique de VoltAero, se décline en plusieurs versions adaptées aux besoins des passagers, du fret et des services publics. Avec une capacité d’accueil de 4 à 10 passagers, cet avion hybride promet une autonomie adaptée aux vols régionaux tout en garantissant des économies d’énergie.
Son système de propulsion hybride optimise l’utilisation du moteur thermique uniquement lorsque nécessaire, notamment pour le décollage et l’atterrissage, tandis que le mode électrique permet des vols en toute sérénité et à faible impact environnemental.
Si VoltAero est né en France, son ambition dépasse largement les frontières nationales. Avec un marché mondial en quête d’alternatives durables, l’entreprise cible une large clientèle, allant des compagnies aériennes régionales aux gouvernements souhaitant verdir leurs infrastructures.
Les essais en vol du Cassio ont suscité un vif intérêt auprès d’investisseurs et de partenaires, témoignant de la pertinence de la vision portée par VoltAero. Les premières livraisons sont prévues à partir de 2025, marquant une étape clé vers une aviation plus propre.
VoltAero illustre parfaitement la capacité d’innovation de l’Europe face aux défis environnementaux. En pariant sur la technologie hybride, l’entreprise pave la voie à une aviation décarbonée qui concilie performance, durabilité et accessibilité!
Grâce à cette acquisition, EDF récupère des technologies et des compétences clés pour l’industrie nucléaire et renforce la sécurité énergétique européenne. Arabelle Solutions, une filiale détenue à 100 % par EDF, gèrera ces activités, employant environ 3 300 personnes. Arabelle Solutions fournira des équipements pour les nouvelles centrales nucléaires et assurera la maintenance et la mise à niveau des équipements dans les centrales existantes. Les turbines à vapeur d’Arabelle Solutions équiperont notamment les réacteurs des séries EPR, EPR2 (European Pressurised Reactor) et SMR (small modular reactor).
Le Président-Directeur Général d’EDF, Luc Rémont, a affirmé que l’acquisition d’Arabelle Solutions permet à EDF et à d’autres opérateurs nucléaires en France et à l’étranger de déployer des technologies et des services de maintenance essentiels. Cela « soutient la relance de la construction de réacteurs nucléaires, dont l’Europe a besoin pour décarboniser son économie et assurer sa souveraineté énergétique, avec un secteur industriel européen entièrement autonome ». Arabelle Solutions « renforcera notre expertise industrielle dans la chaîne de valeur nucléaire aux côtés de Framatome ». EDF a nommé Bernard Fontana, PDG de Framatome, Président du Conseil d’Administration d’Arabelle Solutions.
Frédéric Wiscart, PDG d’Arabelle Solutions, a déclaré : « En tant que leader mondial des technologies d’îlots de turbines nucléaires avec des capacités de service étendues, un tiers des centrales nucléaires mondiales dépendent déjà de notre technologie de turbine à vapeur et de nos services pour générer de l’électricité sans carbone. Avec des décennies d’innovation dans le domaine de l’énergie nucléaire, Arabelle Solutions est en excellente position pour soutenir le nombre croissant de pays qui considèrent l’énergie nucléaire comme une source d’énergie fiable et à faible émission de carbone. »
En 2022, le Président français Emmanuel Macron a annoncé des plans pour un nouveau programme de construction de réacteurs lors d’une visite sur le site de fabrication de GE Steam Power à Belfort, dans l’est de la France. Très impliqué dans ce projet depuis le début, il a déclaré sur X : « C’est un engagement que j’ai pris à Belfort : EDF reprend les activités nucléaires de General Electric à partir d’aujourd’hui, notamment la fabrication des turbines Arabelle. Un grand pas pour notre souveraineté énergétique. »
GE Vernova conserve ses activités de services nucléaires dans les Amériques pour piloter son activité Steam Power simplifiée et ciblée, ainsi que son activité GE Vernova-Hitachi, qui fournit des combustibles, des services et des réacteurs, y compris la technologie des petits réacteurs modulaires BWRX-300.
Sa mission est d’aider à la réduction de la consommation de viande dans le monde. Après plusieurs années de recherche et développement, UMIAMI a développé un produit 100 % végétal qui imite en tout point la viande. L’entreprise a choisi l’Alsace pour développer la production de protéines alternatives. Ce choix s’explique par le positionnement au cœur de l’Europe, la proximité des principales sources d’approvisionnement en matières premières, le savoir-faire et la culture industrielle du territoire.
En utilisant l’ancien site Knorr, les dirigeants ont également pris le parti de valoriser un bâtiment et certains équipements existants et d’avoir ainsi un impact environnemental plus vertueux. L’activité sera opérationnelle au second semestre 2023, permettra de créer des emplois et produira jusqu’à 22 000 tonnes d’alternatives végétales à la viande et au poisson.
Ce projet a été fortement soutenu par l’État dans le cadre des dispositifs France 2030 et par la Région Grand Est.